Le Syndicat départemental d’énergie des Côtes-d’Armor mène actuellement une opération de détection et de géoréférencement du réseau souterrain d’éclairage public sur le Trégor. Ces travaux sont réalisés par l’entreprise SDRE de Trégastel.
Cette opération a pour objectif d’améliorer la connaissance de la localisation des réseaux souterrains d’éclairage public, afin de sécuriser les interventions futures.
Les gestionnaires de réseaux ont désormais l’obligation de fournir des plans géoréférencés avec une incertitude maximale de localisation de 40 cm (50 cm dans le cas de réseaux flexibles). Deux échéances sont fixées : la première au 1er janvier 2019 pour les unités urbaines et la seconde au 1er janvier 2026 pour le reste du territoire.
86 communes concernées
Dans les Côtes d’Armor, 86 communes sont concernées par la première échéance de 2019.
En tant que gestionnaire de l’éclairage public, le SDE 22 a missionné trois entreprises afin de procéder à la détection et au géoréférencement du réseau souterrain de l’éclairage public dans ces unités urbaines.
La détection des réseaux souterrains se fait en surface par l’utilisation d’appareils adaptés. Cette opération n’est pas destructive pour la voirie. Un marquage au sol sera toutefois effectué par l’entreprise en charge de la détection. Ce marquage n’est pas permanent et disparaîtra au bout de quelques semaines.
Dans le cadre de la réforme anti-endommagement des réseaux et de son décret « DT/DICT », l’arrêté du 15 février 2012 oblige d’une part à géoréférencer en classe A (40/50 cm) tous les réseaux sensibles construits à l’occasion de travaux neufs et d’autre part à répondre aux DT/DICT avec un plan des réseaux respectant ces règles de positionnement (à partir de 2019 pour les unités urbaines et 2026 pour les unités rurales).